Article publié le 14/10/2025

Génération Z : ces jeunes qui bousculent nos codes… et qui nous font réfléchir

 

 

Ah, la rentrée… ce moment où l’on retrouve nos bureaux, nos mails débordants et nos plannings de visites qui ressemblent à des parties de Tetris. Et puis, il y a eux : la Génération Z. Ces jeunes qui débarquent avec un sourire confiant, un regard direct, et un sens de la priorisation… disons très différent du nôtre.

 

 

 

 

Quand la Génération Z bouscule nos habitudes de travail

 

 

Dans le monde de la relocation, cela se voit tout de suite. Exemple : vous proposez une visite à 8 h 30 du matin pour un appartement cosy, mais légèrement excentré. Réponse de notre client Z : “Euh, 10 h plutôt ? Et si possible après mon yoga en visio…” Et hop, votre planning soigneusement calibré vole en éclats. Mais en réalité, vous réalisez que cette génération sait exactement ce qu’elle veut et n’a pas peur de dire “non” pour préserver son équilibre.

Autre illustration : vous êtes en pleine recherche de logement pour un jeune collaborateur fraîchement recruté. Vous envoyez trois mails, vous appelez, vous proposez des visites et… silence radio. Après quelques jours d’angoisse, vous recevez un message : “Désolé, j’étais au bout du monde sans réseau. Merci pour les propositions, je regarde tout ça à mon retour. [”Ghosting”](https://fr.wikipedia.org/wiki/Ghosting#:~:text=Le ghosting (de l’anglais,contact de l’ancien partenaire.) ? Peut-être. Manque de respect ? Pas du tout. Simplement un droit à la déconnexion qu’ils revendiquent avec naturel, et que nous, plus “connectés 24/7”, avons parfois du mal à comprendre.

 

 

 

Ce que les professionnels peuvent apprendre de cette nouvelle approche

 

 

Et ce n’est pas qu’une question de confort. Derrière ce qui semble être de l’espièglerie, il y a une véritable culture de l’autonomie et de la priorisation du sens. Ils choisissent ce qui compte vraiment pour eux : leur bien-être, leur temps, leur énergie. Et, surprise : c’est exactement cette philosophie qui commence à avoir du sens pour nous aussi. Après tout, pourquoi placer nos urgences au même niveau que les leurs si nous voulons des relations durables et efficaces ?

Cette génération peut nous dérouter. Elle ne répond pas toujours quand nous le voudrions. Elle revendique son espace et ses codes, elle fait du “ghosting” presque naturellement. Mais si l’on prend un pas de recul, on voit qu’elle nous montre un autre chemin : un chemin dans lequel le respect se mesure à la qualité de l’échange plutôt qu’à sa rapidité, où le travail et la vie personnelle coexistent, et où dire “non” n’est pas un affront, mais une affirmation de soi.

 

 

 

Vers de nouvelles relations professionnelles

 

 

Alors oui, ils ont leurs propres règles. Oui, parfois elles nous irritent. Mais peut-être que cette manière décomplexée de vivre et de travailler est… plus éclairée que la nôtre. Et qu’en les écoutant, en riant avec eux et occasionnellement à leurs dépens, nous pouvons commencer à réinventer nos propres codes.

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