Article publié le 23/12/2024

Les intelligences artificielles génératives en 2024 – Entre accompagnement et opportunités pour les professionnels

L’intelligence artificielle générative (IAG) continue de transformer les pratiques professionnelles en 2024. Des outils comme ChatGPT ou Mistral ont montré leur potentiel dans de nombreux secteurs, mais leur adoption suscite encore des interrogations. Sommes-nous prêts à exploiter pleinement ces technologies ? Quels risques et opportunités offrent-elles ?

Lors de notre dernier podcast, un spécialiste de l’IAG, Sébastien Beaujault* a partagé, avec Emmanuel Sampy, coordinateur de la FNPR, ses réflexions sur ces enjeux. Il a évoqué les progrès réalisés, les usages pratiqués dans divers métiers, et l’importance de garder une approche humaine et critique face à ces outils.

2024 a-t-elle été l’année de l’explosion de l’intelligence artificielle générative ?

Je ne crois pas, beaucoup d’entreprises sont encore loin de comprendre et d’imaginer le champ des possibles avec les IAG. L’évolution, la compréhension, passe par une meilleure culture technologique et des formations adaptées. 2025 et 2026, devrait être pour moi l’explosion des IAG.

Je ne crois pas au grand remplacement, mais au grand accompagnement. Ces outils ne remplaceront pas les compétences humaines, mais viendront les compléter.

L’IAG n’est qu’un levier d’amélioration. Elle doit rester un outil sous contrôle, permettant des gains de temps et d’efficacité sans altérer l’importance des métiers et de l’esprit critique.

Y a-t-il des secteurs où l’IAG pourrait avoir une utilité particulière ?

Même dans des métiers artisanaux comme les plombiers ou chauffagistes, les IAG peuvent optimiser des tâches administratives, comme la gestion des devis ou des appels d’offres.

Dans les secteurs plus administratifs ou de services, comme l’immobilier et la relocation, ces outils sont particulièrement utiles.

Les IAG permettent de gagner du temps dans la veille ou la recherche d’informations, ou encore dans la rédaction de documents. Mais, encore une fois, il faut garder en tête qu’elles sont là pour aider, pas pour remplacer.

Utiliser intelligemment, les IAG peuvent optimiser des tâches, libérant ainsi du temps pour se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.

Les intelligences artificielles génératives comprennent-elles vraiment le langage naturel spontané ?

Plus on leur donne d’instructions précises, plus la réponse sera pertinente. Elles ne peuvent pas deviner ce que l’on a en tête.

Il faut leur fournir un contexte, définir leur rôle et clarifier nos attentes. Ce sont des outils puissants, mais ils ne fonctionnent de manière optimale que si l’utilisateur sait les paramétrer et interagir avec eux.

Ces interactions permettent aussi aux modèles d’affiner leurs réponses en fonction des besoins de l’utilisateur, rendant les échanges de plus en plus précis au fil du temps.

L’intégralité de l’épisode est à écouter ici : 

 

 

* Sébastien Beaujault : Formateur et consultant en IA génératives pour les entreprises, les institutions éducatives et territoriales. Co-auteur du livre “la petite boîte à outils des IA génératives pour la création de contenus” aux éditions Dunod.

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